Investir en LMNP (location meublée non professionnelle) est intéressant à différents égards. Ce type d’achat permet notamment de bénéficier de régimes fiscaux avantageux.
Le régime « micro BIC »
Le régime « micro BIC » est un régime forfaitaire. Le loueur dispose d’un abattement de 50 % sur les recettes qu’il retire de la location du bien immobilier. Concrètement, le propriétaire n’est imposable que sur la moitié de ses bénéfices. Si ce régime fiscal s’applique de plein droit lorsque les recettes n’excèdent pas le plafond de 32 900 €, il n’est intéressant que si les charges ne dépassent pas 50 %.
Le régime réel
Contrairement au régime « micro BIC », le bailleur peut déduire de ses recettes l’ensemble de ses charges et les amortissements. Si les intérêts, les taxes, les frais divers et les travaux réalisés sont supérieurs au seuil de 50 %, ce régime est plus avantageux. Il s’applique lorsque le plafond de 32 900 € est dépassé, mais le loueur qui reste en deçà de ce plafond peut également demander au fisc de passer sous ce régime fiscal. Dans le cadre de l’achat d’un logement étudiant en vue de le louer, il convient donc d’étudier le montant des charges de la résidence, notamment pour déterminer quel régime sera le plus intéressant. A ce titre, opter pour un bien d’occasion, situé à proximité des grandes écoles, permettra d’avoir une idée précise de l’ensemble des charges.
La loi Censi-Bouvard
L’investissement en LMNP bénéficie d’un autre avantage fiscal. Lorsque le bien est neuf, acheté en VEFA ou en réhabilitation, et qu’il concerne une résidence étudiante, de tourisme, d’affaires, senior ou EHPAD, le dispositif Censi-Bouvard offre une économie d’impôts au loueur, s’il s’engage à contracter un bail commercial avec l’exploitant de la résidence pour une durée minimale de 9 ans. L’acquéreur déduit de ses impôts 11 % du prix du logement. Mais ce n’est pas tout. Lors d’une revente LMNP par exemple, cette loi permet de récupérer la TVA sur le prix d’achat du bien, mais aussi du mobilier.
